Publié dans Société

Drame à Anosizato « Fasan'ny Karàna » - Un homme se jette sous un camion en marche  

Publié le mardi, 29 avril 2025

Il a emporté son secret dans Sa tombe ! C'est le moins qu'on puisse dire à propos de cette scène à la fois horrible et pitoyable, et qui a tant  ému les passants, hier vers 9h 50 du matin à Anosizato, près du « Fasan'ny Karàna ». Les faits. Car pour une raison qui échappe encore au commun des mortels, un homme d'une quarantaine d'années se serait suicidé en se jetant délibérément sous la roue avant droite d’un camion semi-remorque en pleine marche, de marque Renault, et qui roulait en provenance du rond-point d'Ankadimbahoaka, selon la Police. Le résultat fut effroyable : le malheureux s'est fait littéralement broyé au niveau du crane, lequel a été soufflé par le terrible choc. La mort était sans appel.

Après un constat d’usage effectué par la Police, le corps du défunt a été transporté à la morgue de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), Ampefiloha par le Bureau municipal d’hygiène (BMH). Quant au chauffeur routier en cause, un homme de 27 ans, il a été placé en garde à vue pour le besoin de l’enquête.

Il a mis à exécution sa menace !

Plusieurs témoins ont affirmé avoir vu la victime menacer de plonger sous le poids-lourd. « En voyant le comportement à la fois étrange et inquiétant de ce piéton, gesticulant devant son véhicule, le chauffeur a d'abord ralenti l'allure, avant de freiner pile, pour tenter de l'éviter justement », raconte un témoin. Et de poursuivre : « Or, dès que le camionneur a engagé la vitesse pour démarrer, croyant en son for intérieur qu'il n'y a plus de danger, le piéton s'étant apparemment calmé, il a toutefois mis sa menace de se suicider à exécution, en plongeant soudainement sous la roue du lourd véhicule en marche ! Et on connait le résultat », continue-t-il.

Pour le moment, personne n'a su expliquer le geste désespéré du malheureux, lequel n'a toujours pas été identifié. Un profond désespoir, qui n'est pas à en douter, du moins d'après le témoignage des témoins. « Peu avant que l'homme ne s'est suicidé, il était en larmes pendant qu'il cheminait jusqu'à l'endroit où il a choisi de mettre fin à son existence », explique une source. Certains soupçonnent aussi le fait que, soit le malheureux est un sans-abri, soit il ne réside pas dans la Capitale, hypothèse susceptible d'apporter une explication au fait qu'il n'a aucun proche en ville, pour au moins aller vérifier son identité, et reconnaître ainsi son corps à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha. Mais jusque-là, rien ! La Police poursuit l'enquête.

Franck R.

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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